Convivialité et douceur au SAFRAN 2025

LE SAFRAN, Salon du livre des Francophonies du Niagara, a passé trop vite en bonne compagnie pour que j’en fasse un résumé fidèle. Mais j’y retournerai! C’était mon deuxième séjour à St.Catharine’s, et j’ai pu apprécier l’accueil chaleureux de ce petit salon sympa. Le Salon des francophonies de Niagara est organisé par Sofifran,  un organisme communautaire sans but lucratif, créé en 2007 par des femmes immigrantes francophones vivant dans la région du Niagara. (Sofifran= Solidarité des Femmes Immigrants Francophones du Niagara). Du 20 mars au 23 mars 2025 à la Marilyn I. Walker School of Fine & Performing Arts à St. Catharines.

Presence AAOF

Mama Fété, Nafée Faigou, Yves Turbide (AAOF) et Michèle Photos par le photographe officiel du Safran  (qui a pris presque toutes les photos ci-dessous) de Markel Technology.

Des ateliers vivifiants

J’ai donné des ateliers le jeudi après avoir installé ma table de vente. J’ai beaucoup apprécié la disposition en demi-cercle des chaises et tables, car je pouvais bouger dans mes présentations! Mes salutations aux enseignantes qui se sont déplacées avec leurs classes!

10h00 – 10h45 Atelier La crème glacée littéraire avec l’École Élémentaire Catholique Immaculée Conception pour des élèves de 1ère à la 4ème année.

11h05 – 11h50 Atelier La Science Fiction, c’est du chocolat! avec l’école LaMarsh, pour pour des élèves de 5e et 6e année.

12h30 – 13h15 Atelier Comment faire pousser une histoire avec l’école LaMarsh encore, pour des élèves de 7e – 8e, et aussi l’ÉÉC Immaculée-Conception. Cet atelier va plus en profondeur sur la métier et les obstacles de l’écriture, et requiert un auditoire aussi mature que curieux!

Beaucoup d’élèves sont venus me voir à ma table après les ateliers pour se faire signer des Jardins du général et des Maîtresse des vents! Ce fut un peu bousculé, car les autobus scolaires attendaient dehors!

Le samedi, une table ronde animée par Karim Sigère (le gentil « Papa raconte une histoire » dont le site est bien organisé!) m’a permis de réfléchir sur la place grandissante du numérique. J’en ai profité pour expliquer que, comme le théâtre n’a pas disparu avec l’arrivée des cinéma et de la télévision, les livres papier vont toujours rester amlagré les autres usages. J’ai parlé des algorithmes pernicieux des grandes plateformes qui invisibilisent les « petits » auteurs.  Et de ce que les lecteurices peuvent faire pour aider à rendre visible un auteurice: EN PARLER ! Autour d’eux, sur lerus forums, sur leurs blogues…

Une fontaine de mercis!

Merci à Nafée Faigou et Fété Ngira-Batware Kimpiobi (« Mama Fété »), Béatrice Groulx, et David Vivian. Ce dernier m’a aidée à monter ma belle affiche de Marilyn pour « La ruche », dont tous les exemplaires se sont envolés!

Ma table au début du Safran

Ma table au début du Safran, ma photo

Safran grand poster de la Ruche avec Marilyn

Grand poster de la Ruche avec Marilyn (ma photo.)

Merci aux élèves et professeurs pour leur attention.

Et merci pour m’avoir intégrée à la soirée de lecture, où j’ai pu livrer mon « poème de combat » dans toute sa splendeur! Avec une douzaine de confrères et soeurs poètes, romanciers et même slammeurs (salut Mael Sir!) et (presque) personne n’a dépassé sont temps, en plus! C’est spécial, car je m’y suis sentie, pour une première fois depuis des années de Salon, que je me trouvais à ma place, heureuse et accueillie.

Michèle en train de réciter son poème de combat!

Michèle en train de réciter son poème de combat!

 

 

Autrice et aussi lectrice!

Au cours du Salon, j’ai fait des ventes inattendues à des nouveaux lecteurs et lectrices.

J’ai aussi acheté des livres que j’avais loupé l’an dernier: une histoire de l’Afrique du 7e au 17e siècle, par Amadou Ba, historien, chercheur et écrivain. On sait si peu de chose sur les sociétés qui existaient avant que les Européens y posent leurs bottes.

Je me suis procuré un livre de poésie de Julie Huard, et un livre sur un homme léopard qui était le grand-père de Fété, et qui démystifie ce mouvement. On a beaucoup de clichés africains en tête qui nous viennent des vieux films (je pense encore à « Quand gronde la Marabunta » qui m’avait donné une frousse des fourmis rouges quand j’étais petite!)

J’ai aussi Mwadi : Épreuves et Résilience (2019) de Vicky Mujinga Kalambay inspiré par la vie de sa mère au Congo et les témoignages de femmes immigrantes. Je suis en train de le lire et je suis déjà rendue au tiers du roman!

Michèle de dos avec Lélia Young au kiosque de l'AAOF

Michèle (de dos, blouse fleurie)  avec les poétesses Julie Huard (de dos) et Lélia Young à droite, au kiosque de l’AAOF. Crédit Photo: Markel Technology

Une activité de lecture conviviale le dimanche

Une activité de lecture conviviale le dimanche. De dos, Nafée Faigou (en noir)  Soufiane Chakkouche et Kalula Kalambay (blouse bariolée)

 

Ambiance festive

Ambiance festive. mama Fété et Saïd Ben à droite. Crédit Photo: Markel Technology

L’heure du conte, très spéciale, car comme les gens sont parfois distraits, un aide-conteur (Karim Sigere, Papa raconte, veste caramel) lance un appel (cri-crii!) auquel le public doit répondre (cra-craa!) à intervalles. Les appels varient (conte-conte? Raconte!) Comme cela, on garde notre attention  sur Mama Fété entrain de lire son conte de la petite fille bègue.

Conte, conte...

Conte, conte… l’heure du conte. (Crédit Photo: Markel Technology avec intervention de Michèle)

En bref: les grandes qualités du SAFRAN

  • Pour moi, femme autrice, le Safran est un salon convivial et accueillant;
  • Le comité organisateur et les bénévoles sont aux petits soins pour les auteurs! Je dois beaucoup aux bénévoles, car j’ai conduit depuis Mississauga pour m’y rendre, avec toutes mes boîtes de livres!
  • Une ambiance agréable, il n’y a pas de « grosse vedette », on est toustes des ami.es. C’est ma deuxième fois et je connaissais tout le monde.
  • L’espace d’exposition dans le hall du bâtiment Marilyn Walker School of Arts de l’Université Brock est juste assez grand pour une douzaine de tables. Les salles de présentation étaient tout près pour les ateliers et tables rondes.
  • Corollaire: quand les gens me disaient, « je vais faire mon tour pis revenir… », j’avais de bonne chances de les revoir!
  • Et le Safran nous fait bien manger! Le midi, des plats chauds préparés avec amour ont été apportés aux tables du centre. Miam, miam! et il y a toujours une choix végétarien. Cette année, les beignets africains ont été une révélation car le Sofifran lançait un livre de recettes solidaires.
  • Et un petit sac-cadeau en souvenir!
  • Le Safran nous fait bien manger!

      Le Safran nous fait bien manger! (Crédit Photo: Markel Technology)

Bref,  le SAFRAN est devenu mon salon favori. J’y retournerai avec bonheur!

Fierté

Tout le bonheur de ce salon est dans cette image, prise dimanche. (Crédit Photo: Markel Technology)

 

 

 

admin

Michèle Laframboise écrit et dessine des histoires de science-fiction. Diplômée en géographie et en génie civil, elle a publié 19 romans et plus de 90 nouvelles. En mots ou en images, Michèle entraîne ses lecteurs dans des paradoxes sociaux à la rencontre de personnages émouvants.

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