Condor Cliff

A Lady Byrd Adventure

Trapped in the most beautiful place on Earth... What a fearless birder to do?

A short and spirited story introducing the energetic Lady Byrd, written by Michèle Laframboise, multi-award winner author and amateur ornithologist.

Fun, danger and birds!

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :

978-1-988339-02-3 epub

978-1-988339-08-5 paperback

published 2017 by Echofictions

5 x 8 in

9.95 cdn paperback

2.99 ebook

 

Chicks & Chickadees

A fearless Lady Byrd Adventure

Virtue is a white robe only women get to wear…

Equipped with her Sibley Guide, explorer hat and trusty binoculars, Amanda Byrd tracks the most elusive winged species, solving some problems along the way.

Everything in this bird tour has gone awry: Lady Byrd wakes up too late because the tour guide forgot to arrange the calls. In a foul mood, she has to get to the site herself.

Then, her path crosses that of a pregnant birder stuck in the throes of an abusive relationship, and cornered into a hard choice only women faced. What can an expert birder do to lift this fog of sadness?

A spirited and hopeful story with the energetic Lady Byrd !

With either words or pictures, Michèle gently draws readers inside haunting universes inhabited by memorable characters.

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

1

See meeee!

The fluted call woke me from my heavy sleep. That chant was as familiar as my living room couch, coming from the tiny throat of a black-capped chickadee. The rest of the year, that small quick bird emitted a short chip, or a gleeful nasal, ha-han-han-haan, more reminiscent of a duck quack. They were the life of the party in any forest; hanging a lump of fat in a net is a sure way to invite them to any backyard.

But, as the snow melted, the perky chickadees’ thoughts turned away from food. They started singing that soft whistle.

See meee!

The bird was enjoying the morning; I wasn’t. At all.

A budding headache reminded me how foolish I had been to accept that glass of wine yesterday evening, even the light white brand that complemented the meal served at the hotel hosting our birding group. One blond lady was endlessly raving about her 150 mm cam, but I lost most of her words.

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I pushed off the big fluffy down hotel coverlet from the bed, striking with my feet like I would a nighttime aggressor.

(I am lucky to never have experienced the event, but my niece had.)

(She did OK and sent the stupid horny student to the hospital. Nevertheless, I take extra precautions.)

I balanced myself to sit on the edge of the bed, my feet hanging inches from the floor. Extra-high hotel bed. A tingling feeling of something wrong nagged at me. Not the headache.

Then my eyes fell on the digital clock on the lacquered nightstand.

Ten past six. AM.

Holy Moly!

I was supposed to get up at five-thirty, eat a small collation and board the minibus that would take me and a dozen others to a secluded spot where a famed warbler had been last observed.

That warbler was that kind of elusive brownish bird, easier to hear than see. Its off-key colors made them the opposite of the chickadees: not only difficult to see, but a challenge at identifying.

Birders woke very early to get to the field at dawn. I winced. By now, the tour bus would have left with the rest of the group.

On my precedent birding tours, the organizers usually managed the morning calls so everyone was woken around the same hour, generally 5h00 or 5h30 AM.

I hadn’t met the Sully Bird Tours manager yet, only the athletic brown-haired girl, a Lucy Something (I should have remembered her name but the flight had left me slightly zombified) who greeted me at the airport and lifted my bags without breaking stride. She had driven me to this three-star hotel, where I later met the birding party, but the Sully of Sully’s tour had been apparently busy elsewhere.

If the manager was around her age, maybe he had left a Facebook message, Twitter notification or I don’t-know-what-tech alert to the tour members, not thinking that some tour members could be old enough to be his mother. Or grand mother, if he was that young.

I felt a surge of wrath towards this Ronald Sully. A competent birding tour manager would have made sure all members were up and seated before taking off.  Especially when said members had paid north of one thousand dollars for one week-end, all-inclusive package.

See-mee!

The love call tempered my disappointment. A chickadee’s spring mating call was a soft flute, not migraine-inducing at all. Maybe Ron Sully had called my room number, and I had been sleeping too soundly to be roused?

I checked the hotel phone.

No blinking red light. So no calls. I thought fast.

If I skipped breakfast and toothbrushing, I had a thin chance to catch the 6h30 AM hotel shuttle and get to the Park entrance in time. Normally, I would have called a taxi, but the town abutting the gigantic park didn’t have a lot of those, and no way at my age would I adopt the Uber application my tech-savvy nephew was raving about.

My hands went to my night gown, holding my full bladder.

To the bath-cave, my numb brain ordered.

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Mature public

978-1-988339-81-8 paperback
978-1-988339-80-1 ebook

9.95 CDN paperback

 

Anges et mésanges

Une aventure de l'intrépide Lady Byrd

Cover of the chapbook
Partie de Lady Byrd séries :

La vertu est une robe blanche salissante que seules les femmes doivent porter

Équipée de son guide Sibley, de son chapeau d'exploratrice et de ses fidèles jumelles, Amanda Byrd poursuit les espèces ailées les plus insaisissables, aidant parfois une âme en peine.

Tout dans cette excursion a mal tourné: Lady Byrd se réveille trop tard, car le guide a oublié d'organiser les appels du matin. De mauvaise humeur, elle doit se rendre sur le site elle-même. Son chemin croise celui d'une néophyte coincée dans une relation abusive, acculée à un choix odieux auquel seules les femmes sont confrontées.

Que peut faire une ornithologue experte pour dissiper ce brouillard de tristesse?

Une histoire pleine d'espoir avec l'énergique Lady Byrd!

 

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

1

See meeee!

L'appel flûté me tira d’un sommeil de plomb. Ces notes célestes produites par la gorge minuscule d'une mésange à tête noire m’étaient aussi familières que le canapé de mon salon. Le reste de l'année, ce petit oiseau furtif émettait un léger cloc, ou un ricanement nasillard, un ha-han-han-haan qui évoquait un couinement de canard.

Ces oiseaux animaient l’ambiance de n’importe quelle forêt hivernale; accrochez un morceau de graisse dans un filet et vous verrez surgir un petit groupe d’anges batailleurs dans votre cour arrière.

Mais, tandis que la neige fondait, les pensées des mésanges, comme celles des humains, délaissaient la nourriture pour se tourner vers les choses de l’amour. Et ce doux sifflement montait de partout.

See-mee!

Cette matinée ensoleillée rendait la mésange heureuse.

Pas moi. Pas du tout.

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Un mal de tête lancinant me rappelait à quel point j'avais été stupide d'accepter ce verre de vin hier soir, un petit blanc léger qui complétait le repas servi à l'hôtel à notre groupe d'observateurs d’oiseaux. Une femme blonde ne tarissait pas d'éloges sur sa caméra de 150 mm, mais la plupart de ses mots se perdirent quelque part en route vers mon cerveau.

Je repoussai des pieds mes draps et la grande couette en duvet de l'hôtel, avec violence, comme je le ferais avec un agresseur nocturne.

(J'avais de la chance de ne jamais avoir vécu l'événement, mais c’était arrivé à ma nièce.)

(Elle s’était bien débrouillée contre le stupide étudiant excité, qui avait abouti à l'hôpital. Néanmoins, je prenais des précautions supplémentaires.)

Je roulai de côté pour m'asseoir sur le bord du lit, mes pieds suspendus à quelques centimètres du sol. Lit d'hôtel extra-hauteur. Une impression de quelque chose qui n'allait pas me grattait l’esprit. Ce n’était pas le mal de tête.

Puis je vis les chiffres sur l'horloge numérique de la table de chevet laquée.

Six heures dix. Du matin.

Misère et fiente de moineau!

Ce matin, j’aurais dû me lever à 5 h 30, manger une petite collation et monter à bord du minibus qui me conduirait, avec une douzaine d'autres, dans un endroit isolé où une rare paruline avait été observée pour la dernière fois.

Cette fauvette était ce genre d'oiseau brunâtre insaisissable, plus facile à entendre qu'à voir. Ses couleurs décalées en faisaient tout le contraire des mésanges à tête noire: non seulement difficile à voir, mais tout un défi à identifier.

Les ornithologues se levaient toujours très tôt pour être sur le terrain à l'aube. Je grimaçai. En ce moment, le bus de tournée devait avoir quitté l’hôtel, avec le reste de mon groupe.

Lors de mes autres visites d'observation des oiseaux, les organisateurs réveillaient tout le monde à la même heure, généralement 5h00 ou 5h30.

Je n'avais pas encore rencontré le directeur de Sully Bird Tours, seulement une grande fille athlétique aux cheveux bruns, une Lucy Machin qui m'avait accueillie à l'aéroport et soulevé mes bagages sans même ralentir. (J'aurais dû me souvenir de son nom, mais le vol m'avait un peu zombifiée).

Lucy m’avait conduite dans cet hôtel trois étoiles, où je fis connaissance avec les autres membres du groupe au souper, mais le monsieur Sully de Sully Tours avait été apparemment retenu ailleurs.

S’il était de la génération de Lucy, peut-être avait-il laissé un message Facebook, une notification Twitter ou une alerte avec je ne sais quelle technologie, sans penser que certaines personnes du groupe étaient assez vieilles pour être sa mère. (Ou même sa grand-mère, s'il était vraiment jeune.)

Une vague de colère me secoua contre ce Ronald Sully. Un responsable de tournée d'observation compétent se serait assuré que tous les membres étaient debout et assis dans l’autobus avant de démarrer. Surtout que lesdits membres avaient déboursé au-dessus de mille dollars pour ce forfait tout compris d'un week-end.

See-meee!

L'appel du le mésange tempéra ma déception. Le cri d’accouplement printanier était une flûte douce, apaisant pour ma migraine. Peut-être que Ron Sully avait-il appelé mon numéro de chambre, et que je dormais trop profondément pour être réveillée?

Je vérifiai le téléphone près du radio-réveil.

Pas de lumière rouge clignotante. Donc pas d'appels.

Si je sautais le petit-déjeuner et le brossage des dents, j'avais une mince chance d’attraper la navette de l'hôtel de 6h30 et d'arriver à l'entrée du parc à temps. Normalement, j'aurais appelé un taxi, mais la petite ville jouxtant le gigantesque parc n'en avait pas beaucoup et, à mon âge, il n’Était pas question que j'adopte l'application Uber dont raffolait mon neveu technophile.

Mes mains descendirent sur ma chemise de nuit, rencontrant ma vessie pleine.

À la bath-cave, ordonna mon cerveau engourdi.

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Informations

livre court, 72 p.

couverture souple

Femmes contemporaines / Humoristique / Littérature et fiction | Femmes d'aujourd'hui

héroïne mature / ornithologie amateur / observation des oiseaux / héroïne mature / protagoniste mature / romance / héroïne âgée / amitié / grossesse inattendue / relation abusive / espoir

 

Condor Canyon

Une aventure de l'intrépide Lady Byrd

 

Équipée de son Sibley et de ses fidèles jumelles, Amanda Byrd poursuit inlassablement les volatiles les plus insaisissables.

Sur les traces de son défunt mari, Amanda explore un étroit canyon à l’aube. Alors qu'un magnifique condor survole le site, Amanda découvre avec horreur que leur groupe de touristes a été piégé au fond, l’ascenseur détruit. Qui a commis ce sabotage? L'intrépide ornithologue doit trouver une solution avant que le canyon ne devienne une fournaise mortelle...  Qui a commis ce sabotage, et pourquoi?

L’ornithologue amateure doit trouver une solution avant que le canyon ne devienne une fournaise mortelle...

Une petite histoire introduisant l’énergique Lady Byrd!

 

 

Une aventure introduisant l'énergique et intrépide Lady Byrd, écrite par Michèle Laframboise, auteure plusieurs fois récompensée pour ses livres, et observatrice d'oiseaux à ses heures.

Parution :
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

 

Les couches de roc dur ou friable brillaient d'un éclat aussi cuivré que les casseroles sur le comptoir de grand-maman. Les rubans ocre, orange, bruns et rouges s’étiraient sur tout le canyon, comme si un pinceau géant  était passé sur les murs.

Au fond de cette casserole, entre deux falaises de grès, un lac tirait une langue turquoise. Les seuls sons qu’on entendait à cette heure hâtive étaient le roulement sec des grains de sable dévalant les pentes, des cris d’alarme sporadiques venant des oiseaux du désert, et les murmures excités des touristes venus avec moi.

Nous nous tenions debout près du guide, nos orteils touchant presque l’eau cristalline, attendant que les rayons obliques du soleil levant frappent le mur et projettent son ombre déchiquetée sur l’autre face du canyon.

J’attendais comme eux, mais le moment miraculeux est passé sans que je puisse distinguer autre chose qu’une ligne brisée.

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Selon la brochure que j’avais laissée dans l’autobus, on y apercevait un profil amérindien qui se reflétait dans les eaux du lac. Ce petit lac turquoise lové entre les falaises rayées sous le bleu violent du ciel était le plus bel endroit au monde.

J’aspirai une goulée d’air aride, mêlé d’odeurs de fleurs, de sable et de boue séchée. À quoi bon se gaver de toute cette beauté si on ne pouvait la partager?

J’étais ici parce que j’avais promis à Paul de venir.

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8000 mots

Humour / mystère / Ornithologie