
Quand le système de santé est surchargé… c’est comme essayer d’attraper et de retourner toutes les balles pendant un match de tennis !
Et quand, en plus ces personnes dévouées se fatiguent, faute de relève, faute de congés, plus de balles passent leurs raquettes.
Avec la canicule qui sévit… ça va devenir intenable. J’ai porté le masque une ou deux fois par temps chaud, pour aller à l’épicerie. On sue très vite en-dessous du carré de tissu, même les plus poreux!
C’est un inconfort physique de plus pour le personnel soignant, et les membres des Forces armées venus prêter main forte (un grand merci à vous!) qui ont très chaud sous leurs uniformes!
Et la fatigue, après une longue et exténuante journée de travail, fait commettre des erreurs. Le coronavirus n’est pas visible à l’oeil nu.
On oublie UNE étape…
On oublie UN centimètre carré en se lavant les mains…
On touche UN gant souillé-mais-ça-parait pas…
On donne UN câlin mal prétégé à une grandmaman déprimée…
Et on contracte la COVID-19 à son tour.
J’ai la chance d’être en santé, mais sans formation médicale. Je ne peux pas aider directement, sinon par des dessins. Ou en dénonçant, une fois de plus, les paradis fiscaux où s’accumulent des milliards de dollars. (Car, oui, des individus s’enrichissent avec la pandémie.)
Donc, encore une fois, merci.
Ce croquis en gratitude à nos travailleurs – et surtout, travailleuses– de la santé, exposés à la COVID-19 !