Une petite fleur sauvage s’est faufilée par une craque au pied du mur de notre garage. Cette pointe de poésie mauve a pu s’épanouir, malgré les conditions adverses et un mauvais sol.
Elle a rejoint les myosotis et les marguerites qui ont élu domicile au pied du même mur, offrant leur sourire.
Ces réfugiées au pied du mur me rappellent les humains qui survivent à des conditions de vie atroces sont repoussés sans ménagement, pour le seul crime de chercher à enfoncer leurs racines dans notre riche terreau.
Non, je n’ai pas envie d’arracher ces squatteuses!