Pianissimo!

Karine rêve de jouer du piano comme un virtuose, mais l’effort la rebute. Or, elle envie le talent de Léonid, un célèbre pianiste de concert...

Une comédie romantique musicale, publiée en 1997 par Zone Convective, distribuée par Échofictions

 

English summary:
More than everything, Karine wants to play like a virtuoso. But she lacks the talent….  /
graphic novel, 64 pages

 

Maison d’édition : Zone convective
Genres :
Étiquettes :

Publication: 1997,

Zone Convective

distribuée par Echofictions

Longueur: 64 pages
Dimensions: 8.5 x 11 x 0.3 po
poids: 258 g

Prix: 20 $

ISBN 2-922103-06-4

5 Chocolate-Rich Holiday Stories

A Heart-Warming collection

When days get shorter, we crave the oldest of pick-me-ups, a good book and a cup of hot chocolate. Those five short-stories deal with trials and new beginnings, and how friendship or even love can bloom in the worst conditions, provided we never stop hoping for the best.

Five Holiday tales of compassion and courage, of wonders and sweetness penned by multi-award winner Michèle Laframboise, to enjoy with your favorite mug of warm chocolate !

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :

More info about those 5 chocolate-rich holiday tales, to offer as a present

 

The book contains three short and sweet romances, one magical Santa tale, and one friendship tale with birds.

 

Those chocolate-friendly Holiday tales are:

 

  • upbeat, hope-filled stories
  • all-ages friendly tales (what the English call “clean & wholesome” but I prefer to say sweet)
  • featuring colorful women who overcome difficulties and prejudices
  • Covering from the Winter solstice to Christmas Eve.
  • Any story can be read on a bus ride to work (3000 to 7400 words)

 

Practical info to get copies of those 5 chocolate-rich holiday tales

ISBN 978-1-988339-86-3 ebook
ISBN 978-1-988339-87-0 paperback

Print length: 132 p.
Print size: 5″ x 8″
Weight: 0.200 kg
Paperback price: 11.99 USD / 14.95 CDN

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Anges et mésanges

Une aventure de l'intrépide Lady Byrd

Cover of the chapbook
Partie de Lady Byrd séries :

La vertu est une robe blanche salissante que seules les femmes doivent porter

Équipée de son guide Sibley, de son chapeau d'exploratrice et de ses fidèles jumelles, Amanda Byrd poursuit les espèces ailées les plus insaisissables, aidant parfois une âme en peine.

Tout dans cette excursion a mal tourné: Lady Byrd se réveille trop tard, car le guide a oublié d'organiser les appels du matin. De mauvaise humeur, elle doit se rendre sur le site elle-même. Son chemin croise celui d'une néophyte coincée dans une relation abusive, acculée à un choix odieux auquel seules les femmes sont confrontées.

Que peut faire une ornithologue experte pour dissiper ce brouillard de tristesse?

Une histoire pleine d'espoir avec l'énergique Lady Byrd!

 

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

1

See meeee!

L'appel flûté me tira d’un sommeil de plomb. Ces notes célestes produites par la gorge minuscule d'une mésange à tête noire m’étaient aussi familières que le canapé de mon salon. Le reste de l'année, ce petit oiseau furtif émettait un léger cloc, ou un ricanement nasillard, un ha-han-han-haan qui évoquait un couinement de canard.

Ces oiseaux animaient l’ambiance de n’importe quelle forêt hivernale; accrochez un morceau de graisse dans un filet et vous verrez surgir un petit groupe d’anges batailleurs dans votre cour arrière.

Mais, tandis que la neige fondait, les pensées des mésanges, comme celles des humains, délaissaient la nourriture pour se tourner vers les choses de l’amour. Et ce doux sifflement montait de partout.

See-mee!

Cette matinée ensoleillée rendait la mésange heureuse.

Pas moi. Pas du tout.

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Un mal de tête lancinant me rappelait à quel point j'avais été stupide d'accepter ce verre de vin hier soir, un petit blanc léger qui complétait le repas servi à l'hôtel à notre groupe d'observateurs d’oiseaux. Une femme blonde ne tarissait pas d'éloges sur sa caméra de 150 mm, mais la plupart de ses mots se perdirent quelque part en route vers mon cerveau.

Je repoussai des pieds mes draps et la grande couette en duvet de l'hôtel, avec violence, comme je le ferais avec un agresseur nocturne.

(J'avais de la chance de ne jamais avoir vécu l'événement, mais c’était arrivé à ma nièce.)

(Elle s’était bien débrouillée contre le stupide étudiant excité, qui avait abouti à l'hôpital. Néanmoins, je prenais des précautions supplémentaires.)

Je roulai de côté pour m'asseoir sur le bord du lit, mes pieds suspendus à quelques centimètres du sol. Lit d'hôtel extra-hauteur. Une impression de quelque chose qui n'allait pas me grattait l’esprit. Ce n’était pas le mal de tête.

Puis je vis les chiffres sur l'horloge numérique de la table de chevet laquée.

Six heures dix. Du matin.

Misère et fiente de moineau!

Ce matin, j’aurais dû me lever à 5 h 30, manger une petite collation et monter à bord du minibus qui me conduirait, avec une douzaine d'autres, dans un endroit isolé où une rare paruline avait été observée pour la dernière fois.

Cette fauvette était ce genre d'oiseau brunâtre insaisissable, plus facile à entendre qu'à voir. Ses couleurs décalées en faisaient tout le contraire des mésanges à tête noire: non seulement difficile à voir, mais tout un défi à identifier.

Les ornithologues se levaient toujours très tôt pour être sur le terrain à l'aube. Je grimaçai. En ce moment, le bus de tournée devait avoir quitté l’hôtel, avec le reste de mon groupe.

Lors de mes autres visites d'observation des oiseaux, les organisateurs réveillaient tout le monde à la même heure, généralement 5h00 ou 5h30.

Je n'avais pas encore rencontré le directeur de Sully Bird Tours, seulement une grande fille athlétique aux cheveux bruns, une Lucy Machin qui m'avait accueillie à l'aéroport et soulevé mes bagages sans même ralentir. (J'aurais dû me souvenir de son nom, mais le vol m'avait un peu zombifiée).

Lucy m’avait conduite dans cet hôtel trois étoiles, où je fis connaissance avec les autres membres du groupe au souper, mais le monsieur Sully de Sully Tours avait été apparemment retenu ailleurs.

S’il était de la génération de Lucy, peut-être avait-il laissé un message Facebook, une notification Twitter ou une alerte avec je ne sais quelle technologie, sans penser que certaines personnes du groupe étaient assez vieilles pour être sa mère. (Ou même sa grand-mère, s'il était vraiment jeune.)

Une vague de colère me secoua contre ce Ronald Sully. Un responsable de tournée d'observation compétent se serait assuré que tous les membres étaient debout et assis dans l’autobus avant de démarrer. Surtout que lesdits membres avaient déboursé au-dessus de mille dollars pour ce forfait tout compris d'un week-end.

See-meee!

L'appel du le mésange tempéra ma déception. Le cri d’accouplement printanier était une flûte douce, apaisant pour ma migraine. Peut-être que Ron Sully avait-il appelé mon numéro de chambre, et que je dormais trop profondément pour être réveillée?

Je vérifiai le téléphone près du radio-réveil.

Pas de lumière rouge clignotante. Donc pas d'appels.

Si je sautais le petit-déjeuner et le brossage des dents, j'avais une mince chance d’attraper la navette de l'hôtel de 6h30 et d'arriver à l'entrée du parc à temps. Normalement, j'aurais appelé un taxi, mais la petite ville jouxtant le gigantesque parc n'en avait pas beaucoup et, à mon âge, il n’Était pas question que j'adopte l'application Uber dont raffolait mon neveu technophile.

Mes mains descendirent sur ma chemise de nuit, rencontrant ma vessie pleine.

À la bath-cave, ordonna mon cerveau engourdi.

#

 

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Informations

livre court, 72 p.

couverture souple

Femmes contemporaines / Humoristique / Littérature et fiction | Femmes d'aujourd'hui

héroïne mature / ornithologie amateur / observation des oiseaux / héroïne mature / protagoniste mature / romance / héroïne âgée / amitié / grossesse inattendue / relation abusive / espoir

 

5 Histoires chocolatées pour les fêtes

Pour se réchauffer le coeur !

5 Histoires chocolatées pour les fêtes
Partie de Formidables séries :
  • 5 Histoires chocolatées pour les fêtes

Compassion et courage! 

Quand les jours se font courts, on cherche le réconfort d'un bon livre, avec un chocolat chaud. Ces cinq histoires parlent d'épreuves et de nouveaux départs, et comment l'amitié ou même l'amour peuvent s'épanouir dans les pires conditions, tant qu'on ne perd pas espoir en l'avenir.

Plongez dans cinq contes de compassion et de courage, de merveilles et de douceurs, écrits par l'auteure Michèle Laframboise, à déguster avec une bonne tasse de chocolat chaud!

Parution :
Maison d’édition : Echofictions
Genres :
Étiquettes :
Extrait :

Un sapin ce soir?

La bonne senteur de gomme de sapin éveilla en Minka le doux souvenir des veilles de Noël dans sa lointaine Pologne. Elle y ajouta en esprit l’odeur de biscuits au gingembre fraîchement sortis du four, le goût des crêpes de patates nappées de crème sure, la douceur sucrée des craquelins de sésame et des gâteaux des anges. La nuit froide de décembre assiégeait son manteau de laine et ses épais collants de polyester. Elle se prit à rêver à une généreuse tasse de chocolat chaud saupoudré de cannelle que sa grande mère Gizela préparait, quand ses frères et elle revenaient d’une féroce bataille de boules de neige.

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Minka referma son manteau d’un zip de fermeture éclair et enfonça sur sa tête sa tuque bleue des Maple Leaves de Toronto. Elle se demanda comment Judy arrivait à ne pas se transformer en popsicle. Sa fille de quinze ans portait une veste de cuir chic à la mode, avec des jeans artistiquement déchirés qui auraient mieux convenu à une belle journée d’automne.

Minka, elle, sentait le baiser froid déposé par le lac Ontario, dont les eaux libres de glace voisinaient le Marché Lawrence. Judy disparut entre les allées du marché avec sa liste pour le repas de Noël, un repas que Minka prendrait trois jours à préparer. Judy avait protesté (Maman, à quoi bon tous ces efforts? Il n’y a que nous deux maintenant !), mais Minka savait que sa fille, en réalité, n’appréciait pas l’idée de choisir un arbre de Noël coupé.

Autour d’elle, des rangées de petits arbres ligotés dans des filets de pêche, les aiguilles dépassant des mailles comme des mains suppliantes, étaient appuyés contre les murs et des rampes qui maximisaient la surface de vente. Les gens préféraient de loin la forme iconique du sapin de Douglas (qui n’était pas vraiment un sapin, et qui pouvait atteindre cent mètres si on ne le coupait pas) aux branches piquantes d’aiguilles courtes et drues.

Elle passa près des sapins baumiers, un conifère discipliné avec des divisions mathématiques, leurs branches faciles à caresser sans se faire piquer. Sa main effleura les filets enrobant d’autres prisonniers, recevant les pointes dures des aiguilles d’épinette bleue et la douce caresse des longues aiguilles de pin blanc. Elle aurait préféré de loin prendre un pin blanc, mais leurs branches élancées ne pouvaient supporter des décorations trop lourdes.

Comme Gilbert avait aimé ce moment de l’année ! Celui de choisir un arbre, un sapin baumier, et ensuite de le décorer avec la petite Judy qui bondissait partout dans le salon, demandant quand le père Noël allait apporter ses cadeaux. Son mari lui manquait au point que ça lui faisait mal.

Un homme si doux, trop jeune pour mourir. Son estomac vide se tordit au souvenir.

Son cher Gilbert était mort isolé dans une chambre d’hôpital, entouré de respirateurs et de travailleurs surchargés, tous enrobés et masqués pour se préserver du virus qui l’avait terrassé. La main gantée d’un technicien serrait celle inerte de Gilbert, tandis que son autre main devait tenir un téléphone, pour transmettre les derniers vœux de sa femme et de sa fille éplorées. Le mari de Minka n’avait probablement jamais entendu leurs déclarations d’amour, car il avait déjà sombré dans un coma.

Le baiser froid du lac s’infiltra sous son manteau et la fit frissonner.

— Vous avez froid? demanda une voix avec un accent du sud. Allez au coin gauche, là-bas, il y a moins de vent.

Elle n’aurait normalement pas réagi à un homme, mais la note d’attention sincère dans la question la fit se retourner.

L’homme qui avait parlé transportait une immense épinette enveloppée vers le stationnement, mais il s’était arrêté, l’arbre sur son épaule. Comme les adolescents qui travaillaient dans cet espace de vente, il portait des jeans délavés et une blouse à carreaux. Un bandeau rouge foncé retenait ses cheveux, noirs comme ses yeux d’obsidienne. Ses mains à demi cachées par les aiguilles débordant du filet étaient nues, en dépit de la température.

À la lumière des lampadaires, Minka décela des fils blancs courant à travers les cheveux noirs. Des plis autour de la bouche et des yeux de du travailleur confirmaient un âge adulte. Son teint, de la même couleur qu’un pain d’épices, suggérait son appartenance à une des Premières Nations, mais l’illusion s’arrêtait là car il avait un accent espagnol.

Minka acquiesça de la tête, trop gênée pour répondre.

Plus d’une année s’était écoulée depuis la mort de Gilbert, mais elle ne s’était pas encore habituée à ce célibat. Elle n’aimait pas sortir, et préférait déléguer sa fille pour presque toutes ses courses, ce que Judy n’appréciait pas. Comme maintenant, elle prenait tout son temps pour acheter les légumes frais et la laitue pour leur repas de Noël.

Minka se dirigea vers le coin sur des jambes raides, rêvant d’une tasse de chocolat chaud à la cannelle. Elle pourrait en commander une au Tim Horton d’à côté, mais le goût ne serait pas le même. Et puis, Judy ferait toute une tempête en voyant son verre de papier plastifié, qui ne pouvait être recyclé. Sa fille avait atteint cet âge où l’on recherchait et pourfendait les injustices, ce qui ne manquait pas.

La jeune fille rageait constamment après quelque chose tandis que Minka, elle, était alourdie de trop de batailles perdues et engourdie par son deuil. Évidemment, Judy prenait pour de l’indifférence le manque d’énergie de sa mère envers les nobles causes qu’elle défendait.

Minka regarda autour d’elle, souhaitant que sa fille achève ses emplettes. Elle soupçonnait Judy de prolonger son séjour dans la section chauffée du marché, deux étages de boutiques de vêtements, au lieu d’attendre dans le froid. C’était la première visite de sa fille à ce marché, mais Minka se souvenait de tout le bon temps à fouiller les étals avec Gilbert, baignés dans la magie des fêtes.

Une magie qu’elle ne goûterait plus jamais.

Elle ne vit pas Judy, mais l’homme au bandeau revint du stationnement, les mains vides. Il la vit tout de suite, entre deux rangées de sapins de Douglas cultivés avec amour, et coupés avec amour, en Oregon. Comme s’il manquait d’arbres dans les forêts locales ! Mais les vendeurs préféraient acheter en grand nombre d’une ou deux grosses compagnies pour éviter de négocier avec une foule de petits arboriculteurs.

— Avez-vous trouvé votre arbre?

Sa voix, riche avec cet accent du Sud, la tira de sa réserve habituelle.

— Pas encore, dit-elle. C’est…, c’était mon mari qui venait choisir l’arbre ici.

***

(FIN de l'extrait)

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Ces cinq histoires réconfortantes parlent d’épreuves et de nouveaux départs, et comment l’amitié ou même l’amour peuvent s’épanouir dans les pires conditions, tant qu’on ne perd pas espoir en l’avenir.

Le paria est une histoire parue dans l’anthologie Winter Holidays compilée par Kristine Kathryn Rusch. C’est la première apparition de Lady Byrd, une ornithologue distinguée qui résout des problèmes et aide parfois des âmes en peine. L’histoire qui clôture le recueil, le camion de Noël, survient dans les tâches d’une femme très fatiguée et stressée par les préparatifs de Noël.

Trois romances sont prises en sandwich entre ces deux histoires. Amour de gingembre se déroule au début des années 1980 et culmine dans une belle rencontre d’anciens hippies. L’action du corbeau se met en scène un acte de compassion par une personne elle-même démunie. Un sapin ce soir? se passe dans un marché public bien connu des Torontois.

Les histoires vont du réalisme à la fantasy et la romance, et les lieux vont de New York à Toronto en passant par la belle campagne des Appalaches. Toutefois, les questions posées sont vieilles comme l’humanité. Est-ce qu’il reste de la magie à Noël? Vais-je trouver un homme bon? Un ami fidèle? Puis-je protéger ma forêt?

Et le merveilleux peut jaillir d’un oiseau blessé trouvé dans le froid, ou bien d’un camion de livraison égaré dans une rue de banlieue.

À lire avec une bonne tasse de chocolat chaud !

Valentin sous zéro

Une romance glacée!

Cover ValentinZero500

Une romance courte et savoureuse!

Un amateur de fantasy qui n’a rien d’un elfe guerrier, enfermé hors de son auto et en retard pour son rendez-vous «aveugle» de St-Valentin. Trahi par son GPS, Nick se met en route dans la tempête.
Une femme de cœur qui n’a rien d’une princesse avec la cicatrice qui barre son visage, sent ses espoirs s’évaporer à mesure que la neige s’accumule. Puis, Dell doit quitter son poste pour secourir sa gentille propriétaire.

Nick et Dell parviendront-ils à se rencontrer?

 

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Étiquettes :
Extrait :

Penché au-dessus du volant, Nick s’efforça de distinguer quelque chose à travers le frimas qui envahissait le pare-brise.

Deux rangées de bungalows copiés-collés s’éloignaient dans une perspective parfaite, triangle souligné par les lumières fantômes des lampadaires. La neige gommait les angles des maisons comme une image parasitée sur un vieux téléviseur.

Un vent hostile s’attaquait aux fissures et aux cavités de sa Volvo de l’année suivante, apportant un démenti glacé à la bulle hermétique promise par le concessionnaire.

Un froid polaire s’inséra à sa suite, faisant regretter à Nick l’épais manteau laissé à l’appartement. Sa veste Takay™ ne lui offrait qu’une protection dérisoire, son achat plus dicté par l’esthétique que par des considérations hivernales.

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Il se sentait aussi fatigué et glacé que la terre écrasée par l’asphalte. Nick adorait l’hiver et la neige, mais uniquement dans les pages des romans de fantasy.

En plus, sa blouse repassée se tendait en travers de ses épaules tandis que la ceinture sectionnait son corps en deux hémisphères distincts. Ses pieds suaient dans ses bottines Performance™, en dépit des assurances du vendeur que ses bottillons de cuir devraient s’assouplir très vite.

Sur le siège du passager, une boîte de chocolat en cœur et un maigre bouquet de roses achetées au dépanneur semblaient se moquer de lui. Les roses trop souvent croisées explosaient en une profusion de pétales jaunes, sans le moindre parfum. Même en collant son nez sur les fleurs, Nick ne parvenait qu’à respirer l’odeur d’huile et de caoutchouc de son véhicule neuf.

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Une courte romance d’hiver qui réchauffe le cœur, racontée avec humour et tendresse par Michèle Laframboise.

5000 mots

978-1-988339-62-7 (ebook)
978-1-988339-63-4 (imprimé)