Il n’y a pas d’âge pour commencer à écrire et publier, et plusieurs auteur-es entreprennent avec joie une belle carrière après leur retraite. Je parle de retraite qui suit une carrière sur le marché du travail salarié car, pour les artistes et les bénévoles, la retraite n’existe pas!
Vos grands avantages de publier après la retraite
En tant que retraité-e, vous possédez…
- Du temps libre pour écrire : les auteurs salariés pigent dans leurs fin de semaines et soirées. Pas vous. Une tasse de thé bien chaude, votre chat ou chien, votre siège et hop!
- De l’expérience de vie : Très utile de piger dans vos souvenirs pour composer des personnages vivants!
- Un public acquis d’avance: Pas besoin de trois milliards de lecteurs! au cours des années, vous avez accumulé amis, connaissances, et bien sûr, la famille!
- Une croissance lente: vous n’êtes pas soumis à la pression sociale de produire un best-seller! Ça peut quand même arriver…
- Une postérité: ce que vous écrivez va durer longtemps, très, très longtemps! Et ça rend service à la mémoire collective de la famille, de la communauté, et du pays!
- La famille pour vous aider avec les détails techniques: les enfants, petits-enfants, neveux, nièces se feront un plaisir de vous rendre service, en téléchargeant les versions électroniques ou pdf sur les multiples plateformes.
En donnant ma conférence le 22 janvier dernier devant les membres de Retraite Active de Peel, j’ai eu la joie de découvrir des personnes intéressées à publier, et j’ai donné quelques indications et surtout, des encouragements!
Entre autres, Denyse avait auto-publié son premier livre à… 90 ans !
Son recueil de récits, qui mélangent fiction et non-fiction, me paraît prometteur. J’ai acheté la version électronique qui n’est pas dispendieuse. C’est un beau cadeau à faire à la famille!
Gare aux vautours!
Cependant, Denyse avait payé des frais énormes à la compagnie qui lui avait chichement envoyé un petit nombre d’exemplaires.
En effet, bien des vautours tournent autour des nouveaux auteurs indépendants et leur imposent des frais excessifs.
Le site anglophone Writer beware lancé par l’auteure Victoria Strauss recense les compagnies frauduleuses ou abusives.
Sans oublier les hordes de gourous qui promettent succès et richesses à condition qu’on suive leur système. Et cette information livrée au compte-gouttes coûte des sous. Et les systèmes fonctionnent, pour quelques mois.
Mais je ne veux pas discréditer tous les auteurs qui offrent de la formation! Cependant, il faut prendre le temps de vérifier les compétences, et si cette personne publie dans un genre littéraire qui vous plaît!
Je me suis abonnée aux blogs de deux ou trois auteur-es que j’admire, qui écrivent dans mon style, et qui sont, au fil des ans, devenus mes propres « gourous ». Cependant, méfiez-vous des auteur-es qui s’annoncent partout: s’ils font plus d’argent en vendant leur cours qu’en écrivant, il faut s’interroger…
Deux exemples de retraités actifs
Je donne souvent l’exemple de Ronnie Roberts, une résidente de Colombie Britannique. Je l’ai rencontrée lors d’une retraite d’écrivains en Oregon en 2017 et nous avions loué une voiture ensemble. Comme elle conduisait avec audace, j’ai appris qu’elle avait été longtemps ambulancière en région éloignée!
Son logo est magnifique, allez y faire un tour (Je recommande sa série de romances Poet, Oregon)!
Plus récemment, mon confrère Jean-Guy Arpin tenait le kiosque de Prologue dans les salons du livre. Il savait comment gérer des auteurs énervés à leur tables de dédicaces. Jean-Guy a publié des livres zen très abordables: stressés, courez (ou plutôt marchez) l’acheter!
Et voilà qui termine mon premier billet de 2019.
Je souhaite une excellente année à mes hordes de fans féroces.
Une belle surprise vous attend pour la St-Valentin!
J’ai assisté à la présentation de Michelle. Très intéressant ! Je ne pense pas me rendre à cette étape mais cela m’a fait réalisé les différents embûches des auteurs et auteures. Continue ton beau travail Michelle.