Oui, les écrivains courent aussi! L’image que le public se fait des écrivains sédentaires, alcooliques, fumant deux paquets par jour, oiseaux de nuit, n’est plus tout à fait fidèle à la réalité.
Plusieurs de mes collègues qui faisaient de l’embonpoint voici 5 ans se sont mis à la course, avec de bons résultats! D’autres ont organisé leur espace de travail pour placer un tapis roulant devant leur clavier, pour taper en marchant (attention à bien régler la vitesse!)
J’en ai parlé à la radio récemment, à l’émission Y a Pas Deux Matins Pareils à Radio-Canada Toronto.
La productivité…
Paradoxalement, j’ai été très productive pendant les mois d’entrainement qui ont précédé le marathon. La discipline de l’un entraîne l’autre.
Je ne peux légalement utiliser les photos officielles par MarathonPhotos sur mon blogue car elles sont réservées pour l’usage personnel. Il y aussi que j’ai mal repéré les photographes pendant la course, et souri aux mauvais moments, trop tôt ou trop tard, ce qui fait que la plupart de mes photos semblent montrer une souffrance intolérable!
Près du fil d’arrivée je criais de joie et de soulagement, mais ça ne faisait pas des beaux sourires!
Voici une photo prise peu après mon arrivée, avec ma tablette par une gentille personne.
Mes résultats pour le Toronto Waterfront Marathon:
(le Chip Time, car les plus lents partent vingt-cinq minutes après le coup de trompette…): 5 h 09 min 12 sec.
Ce qui est bien mieux que la dernière fois en 2016, qui m’avait pris 5 h 45 !
Mon entrevue sur le site de Radio-Canada Toronto, sur les écrivain-e-s qui courent.
Mais quand même, si seulement les Grecs avaient construit la ville de Marathon plus près d’Athènes…