Ce dimanche 22 septembre 2019, l’événement Word on the Street de Toronto réunit éditeurs, auteur-es et artistes pendant UNE journée. Une journée, c’est peu pour la multitude d’activités culturelles, surtout qu’on y célébrera les sociétés du futur et la dystopie.
Déprimante, la dystopie?
La dystopie aborde certes des futurs généralement déprimants, songez à 1984 de George Orwell ou Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Mais avant de partir en peur, il faut se dire que ces histoires font office de lanceur d’alerte qui nous aident à contourner/ou à surmonter ces dangers. Et, contrairement à 1984, elles ne finissent pas toutes aussi mal pour le héros ou l’héroïne!
Et la plupart des dystopies comportent des éléments d’humour, comme chez Cory Doctorov ou Kelly Robson. Ce n’est pas un humour tonitruant, mais des touches légères qui mettent en évidence l’ironie politique de ces mondes. Dans Le projet Ithuriel, un personnage énergique et tonitruant détend parfois l’atmosphère.
En effet, ô joie! Des auteurs de SF et de fantasy discuteront de construction de mondes et de dystopie. Pour rencontrer ces auteure et autrices, il suffit de repérer la scène Across the Universe, où seront discutés ces thèmes chers à la science-fiction.
Construire pour mieux détruire?
Parmi les invités se trouvent des auteur-es dont j’ai eu la joie de lire les livres: Fonda Lee, Sienna Tristen (rencontrée au Ad Astra 2019) et Kelly Robson dont le roman Gods, Monsters and the Lucky Peach m’avait enchantée. Imagination Architects: Building Worlds from Words à 11:45 AM sur la scène Across the Universe (La boîte bleue en haut du plan!)
Depuis longtemps, l’art de construire un monde imaginaire me fascine. Et me fait un peu peur aussi: car, comment présenter son univers pour que les lecteurs le visualisent bien?
Faut-il le faire débouler tout d’un coup avec une tonne de personnages au premier chapitre?
Ou bien partir d’un toute petit détail et reculer ensuite pour découvrir le panorama? Ça semble aller de soi, mais savoir rendre une histoire accessible demande du doigté! C’est ce que j’ai fait dans mon roman dystopique la Ruche.
À quoi bon empiler les détails si cette ville, cette société sera détruite pendant l’histoire? (souvent pour mieux de détruire!)
Cory Doctorow et Karl Schroeder vont présenter sur la même scène Digital Dystopia à 2h45 PM. Je lis ces deux auteurs depuis des années et je ne vais pas manquer d’écouter leurs réflexions.
Pourquoi faire court quand on peut faire interminable?
J’y serai présente entre 13h et 14 h au stand de l’AAOF pour présenter des livres aux formats courts publiés par sa maison Échofictions.
Mais pourquoi donc des livres courts, qui ruineraient n’importe quelle autre maison d’édition?
Plusieurs raisons, d’abord dans les sociétés du futur trop branchées, l’attention des lecteurs sera accaparé par tant de choses! Un truc: Échofictions fait des tirages physiques très limité, 25 livres, tandis que les versions électroniques sont disponibles en quantités illimitées.
De plus, beaucoup de personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer et ne peuvent plus lire de livres de 1000 pages (comme le Ken Follett que je termine!)
Une heure, c’est peu de temps, pour faire connaissance. Mais, surprise! Je signerai aussi, s’ils arrivent à temps, des exemplaires fraîchement imprimés de mon dernier, L’écologie d’Odi, une dystopie publiée chez ADA éditions. Action, technologies bizarres et humour noir au rendez-vous!
Infos pratico-pratiques!
QUAND : le 22 septembre prochain
HEURES : de 13h et 14 h
OÙ : au stand de l’AAOF, stand #422 (à la scène francophone Mon Avenir)
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, allez fureter sur son site d’auteure michele-laframboise.com ou sa maison Echofictions.com.
Et voici un plan des lieux!