Le congrès annuel Ad Astra 2019 réunit les amateurs de Science fiction, tant littéraire que médiatique dans un hôtel au nord de Toronto. C’est un congrès d’un format très convivial, qui m’avait laissé de bons souvenirs.
Échofictions au Ad Astra
Ma maison Échofictions y avait sa table de ventes, lesquelles ont été fructueuses. Quand les gens s’arrêtent par eux-même pour regarder les livres et me posent des questions, une fois sur trois, ils-elles repartent avec un livre. Beaucoup mieux que mon score aux gros salons du livre, en moyenne 1 sur 20, car peu de lecteurs y viennent pour la SF!
J’y ai lancé la version anglaise des nuages de Phoenix, Clouds of Phoenix. Oui, la couverture a changé, et le récit a gagné de la consistance. C’est la même histoire, mais un peu plus détaillée à 46 000 mots! C’est aussi le premier roman pleine longueur imprimé chez Echofictions, dont j’ai réalisé l’entière conception graphique.
Les activités au Ad Astra
Les belles surprises du congrès Ad Astra, ce sont les rencontres des amateurs qui ne connaissaient pas mes livres, et qui les ont découverts. Et de retrouver des collègues auteurs de science fiction. J’adore cet événement, les tables de vents ne sont pas chères et le public généreux. Je commence à avoir beaucoup de livres traduits en anglais.
Un Cosplay typique. La dame des artisanats Squid Creations derrière le groupe n’a pas l’air trop effrayée!
Une table d’artisanat.
Mon voisin de kiosque, un auteur indépendant, Zachri Wheeler, très bien organisé! Nous avons échangé des livres. Notez l’annonce du film en développement, c est toujours utile.
Douglas Smith (un auteur de la région de Toronto) lisant un extrait de son roman The Wolf at the End of the World. Javais déjà acheté son livre Playing the Short Game, à un autre Ad Astra
Quelques panels auxquels j’ai assisté:
Mon mari et mon fils gardaient la table pendant que j’y assistais.
Comment se publier pour pas trop cher, animé par Beverly Bambury (au centre, robe noire). Le monsieur à droite, bien organisé, a roulé son armoire à livres!
Les animaux dans la fantasy avec Avi Silver (gauche), Catherine Fitzsimmons et Eli Hirst. Comment traiter l’Autre, comment montrer les compagnons animaux des héros, ou quand les animaux sont les héros.
Comment bien rendre les récits médiévaux fantasy ou historique. Les erreurs à ne pas faire! Avec Cathy Hird et L.A. macLachean.
Les livres
Mon mari achète des livres, beaucoup de livres. Il cache bien son identité secrète sous ses lunettes…
Pour mes lectures en cours, je découvre un/e nouvel auteur Avi Silver, qui se considère non binaire.
Dans Two Dark Moons, on suit une adolescente des Hmuns qui vivent dans des cavernes en altitudes du monde de Eiji, car le sol de la jungle est parcouru par d’inquiétant prédateurs reptiliens. Or, Sohmen y tombe par accident, (sa chute brisée par bien des branches). À peu près 200 pages, c’est très court, et de lecture agréable, en plus de mettre en scène des personnages non genrés.
Mon collègue Douglas Smith m’a signé son premier roman, The Wolf at the End of the World, qui mêle légendes amérindiennes et espionnage, sans oublier la nature menacée de toute part par l’avidité des riches. Parmi nous marchent des Herokas, des humains doués de magie qui peuvent se changer en animaux. Évidemment, les services secrets les considèrent comme des menaces… Mais un Wendigo et des amours du passé viennent mêler les cartes.
Canadian Dreadful (jeu de mots sur Penny Dreadful) est une anthologie d’horreur fantastique inspirée des aspects sombres de notre beau grand Canada. Éditée par David Tocher, elle réunit des auteurs canadiens dont Nancy Kilpatrick. Je ne l’aurais pas achetée, mais deux lectures publiques par des auteurs participante m’ont convaincue d’y goùter!
Je n’ai pas lu encore les autres livres achetés par mon mari.
Les choses que j’ai apprises du Ad Astra:
1- Les romans se vendent mieux que les courts livres de nouvelles et les BD. Clouds of Phoenix a été mon meilleur vendeur, presque la moitié de mes ventes!
2- Participer aux tables rondes l’an prochain. Ça permet un premier contact avec le public, plutôt que « à froid » derrière une table de vente.
3- Apporter une nappe! Elle n’était pas fournie, donc j’ai utilisé un gros poster pour cacher le bois magané.
4- Le mois de juillet n’était pas idéal. Daniel, un des organisateurs, a dit que le Ad Astra 2020 reviendrait à la mi-avril, soit en même temps que le salon du livre de Québec, oupse!
5- Si vous avez manqué le Ad Astra, sachez que… j’y retourne l’an prochain, avec de nouveaux livres. En attendant, allez faire un tour sur ma liste de publications!